Tirischan Le Brulet

Biographie

L’enfance de Tirischan Le Brulet, près de marais féériques, a créé chez lui un lien fort avec la nature.

Pendant deux décennies, la photographie lui permet de figer un présent soumis à la frénésie du monde.

Par la suite, le choix d’une existence nomade opère en lui une prise de conscience écologique. Avec son objectif comme vecteur d’émancipation, il questionne la place de l’humanité au sein de l’environnement.

Il a remporté, en 2017, le 1er prix lors du concours photo de Verniette (France), sur le thème du patrimoine sarthois.

Ensuite, il a co-réalisé une série photographique sur l’articulation entre urbanisme et espaces naturels dans la Métropole Nantaise, diffusée localement en 2021.

Pendant la pandémie de Covid-19, il explore le clair-obscur et les détails forestiers, ce qui aboutit à la co-réalisation du livre Vies de Champis, présenté en 2023 lors de l’Excellence in Art Gala (France).

Depuis 2022, il a exposé dans l’ouest de la France, à Paris, en Corse, au Luxembourg et à Lausanne (Suisse). Il a aussi participé à des œuvres collectives à Time Square et à Miami (USA).

À présent, il souhaite explorer la sculpture sur bois et métal, pratique débutée en 2024, après son installation dans une habitation troglodytique du Loir-et-Cher.

Son expression artistique œuvre à reconnecter les humains à la (bio)diversité à travers l’émerveillement, le mouvement et le travail de matières naturelles.

Démarche artistique

Ma passion pour la photographie a débuté avec le désir d'immortaliser le présent, jusqu’au moment où j’ai compris que je le transformais en passé avant même de l’avoir savouré.

Cette quête de l'instant fugace a laissé place à un vif intérêt pour notre perception du réel, ainsi que pour le lien entre passé, présent et futur, des thématiques qui imprègnent mes travaux et ma recherche de techniques, que je souhaite de plus en plus durables.

À travers des photographies numériques en couleur, mon exploration artistique voyage entre l’abstraction et le réalisme. Je souhaite offrir une vision poétique sur ce qui nous entoure.

La collapsologie, la philosophie de la décroissance, ainsi que les œuvres post-apocalyptiques me poussent à chercher la reconnexion au rythme lent de la nature, dans un monde qui semble s’emballer.

Par ailleurs, sensible à la problématique des fake news, je soulève des interrogations sur la véracité de la réalité perçue et les manipulations de cette perception.

Je questionne aussi la place de l'être humain dans son environnement, son impact sur les écosystèmes et la durabilité de ses constructions. Dans cette optique, les habitats en ruine ou les usines abandonnées me permettent d’illustrer une forme d’effondrement.

Enfin, la sculpture sur bois m’a permis d’explorer la continuité entre le passé, le présent et le futur.

Que ce soit à travers la photographie ou la sculpture, ma démarche artistique aborde des thématiques profondes telles que la durabilité, la perception de la réalité et la relation entre humanité et biodiversité.
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